Comment surmonter la peur en avion ?

8 étapes pour surmonter votre peur de l’avion

Aujourd’hui j’ai reçu en clientèle un couple de voyageur pour un projet voyage en Laponie. La femme me raconte qu’elle a fêté son anniversaire il y a quelques jours avec une belle cagnotte voyage. Elle rêve de partir voir les aurores boréales en Laponie, jusque là tout va bien, à un seul détail prêt : la peur de prendre l’avion. Nous avons tous entendu « vous avez plus de chances de mourir dans un accident de voiture que dans un accident d’avion », mais c’est peu réconfortant. Cela est encore moins réconfortant pour ceux qui sont naturellement un peu perturbés par l’idée de voler à des centaines de miles par heure dans un appareil en métal à environ sept milles au-dessus de la surface de la Terre. (Cependant, c’est vrai : le Conseil national de la sécurité évalue les chances de mourir dans un accident de voiture à un sur 107 sur la base des décès enregistrés).

Alors qu’un diagnostic clinique d’aviophobie – une peur de voler – est assez rare, n’affectant que 2,5% de la population selon certaines estimations, l’anxiété générale à propos du vol est beaucoup plus courante. Certains voyageurs craignent de rester trop longtemps dans un espace clos, d’autres n’aiment pas les hauteurs et un groupe restreint est terrifié à l’idée d’ouvrir accidentellement une porte d’avion en plein vol. De plus, certains passagers s’inquiètent des virus (ahem, COVID-19), et d’autres craignent simplement de se sentir anxieux dans un avion.

Ainsi, J’aimerai partager avec vous mes 8 étapes pour surmonter la peur de l’avion.

Suivez ces 8 étapes de l’atelier Liberté de voler maintenant du Dr Martin N. Seif pour vous aider à vaincre vos peurs.

1. Analyser les raisons qui ont déclenché cette peur

Déterminez ce qui vous effraie et essayer de comprendre comment l’anxiété est déclenchée. Votre objectif est d’identifier les déclencheurs, afin que vous puissiez gérer votre peur. Comprendre ce qui vous dérange facilite la désactivation de cette peur.

2. Montez dans l’avion en sachant

L’anxiété s’alimente par l’ignorance et se nourrit de « et si? » pensées catastrophiques. Mais une fois que vous devenez bien informé, votre « et si? » et vos pensées évoluent. Familiarisez vous avec les faits. Ils n’élimineront pas votre anxiété, mais ils vous aideront à la gérer.

3. Anticipez votre anxiété

L’anxiété d’anticipation est ce que nous ressentons en prévision d’une peur. C’est souvent l’anxiété la plus intense que vous ressentirez pendant votre vol. Mais ce n’est pas un prédicteur précis de ce que vous ressentirez pendant le vol. Il est souvent bien amplifié à ce que vous ressentez réellement.

4. Séparer la peur du danger

Il est souvent difficile de séparer l’anxiété du danger car votre corps réagit exactement de la même manière aux deux. Assurez vous de qualifier votre peur d’anxiété. Dites vous que l’anxiété rend vos pensées effrayantes plus susceptibles de se produire et rappelez vous que se sentir anxieux ne signifie pas que vous êtes en danger. Vous êtes en sécurité même lorsque vous ressentez une anxiété intense.

5. Reconnaissez que le bon sens n’a aucun sens

Partie A : L’anxiété trompe le bon sens.
L’anxiété vous incitera à penser que vous êtes en danger alors que vous êtes parfaitement en sécurité. Vos sensations dans ces cas vous diront toujours d’éviter, mais si vous suivez ces sensations, vous renforcerez toujours votre anxiété.

Partie B : Vous pouvez déjouer l’anxiété.
En règle générale, faites le contraire de ce que les sensations d’anxiété vous disent de faire. Combattez ce que l’anxiété vous dit de faire, mais acceptez l’inconfort que l’anxiété apporte.

6. Lissez des informations sur le déroulement d’un vol

Pour gérer l’anxiété en cas de turbulence, renseignez vous sur les avions et sur la façon dont ils sont conçus pour gérer les turbulences. Concentrez vous sur la gestion de votre anxiété, plutôt que sur la fin des turbulences ou sur leur gravité. Rappelez vous que vous êtes en sécurité. Une turbulence n’est rien de plus que des courants de vent qui font un peu bouger les avions. Mais en toute sincérité, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : les avions sont spécialement conçus pour gérer et minimiser les turbulences.

« Lorsque vous regardez par la fenêtre et voyez l’aile monter et descendre alors que l’avion subit des turbulences, ne craignez pas que l’avion soit sur le point de se désagréger », explique le pilote Korry Franke. « Au lieu de cela, soyez reconnaissant, car ces ailes flexibles sont comme des amortisseurs qui adoucissent la conduite cahoteuse sur une route de campagne en terre. »

De plus, de nos jours, la technologie est utilisée pour prédire les zones de turbulence afin que les pilotes puissent les éviter et offrir l’expérience la plus douce possible.

7. Demandez aux pilotes, Stewart, hôtesse comment ils peuvent vous aider

Les professionnels de l’aviation ont besoin de savoir ce qui vous effraie, ainsi que ce qui vous aide le plus à faire face à l’anxiété pendant un vol. Votre tâche consiste à être clair sur vos déclencheurs et à demander spécifiquement ce que vous trouvez de plus compliqué pendant un vol. En bref, les hôtesses de l’air seront toujours là pour vous. Le personnel naviguant est formé pour gérer les évanouissements, l’hyperventilation et divers incidents de santé pouvant survenir dans l’avion.

Ce sont également des experts en sécurité aérienne : les agents de bord sont tenus par les compagnies aériennes de suivre une formation en présentiel une fois par an. De plus, leur formation est complété par une formation en ligne régulière, pour s’assurer qu’ils sont à jour sur les procédures d’urgence. Leur priorité numéro un est d’assurer la sécurité des passagers.

8- se lancer dans une thérapie 

Chaque vol vous offre la possibilité de faciliter le suivant. Votre objectif est d’analyser les peurs pour votre cerveau et pour qu’il devienne moins sensible aux déclencheurs d’anxiété. 

Si votre peur est vraiment paralysante, vous feriez probablement mieux de demander l’aide d’un professionnel. « Les professionnels de la santé mentale peuvent aider les individus à surmonter leur peur de voler grâce à l’utilisation de la thérapie cognitivo-comportementale« , explique le Dr Rachel Kutner, boursière postdoctorale en psychologie clinique. Les médecins peuvent également prescrire des anxiolytiques, qui peuvent aider les voyageurs nerveux.

Vous voulez essayer une autre méthode un peu plus alternatif ? Pensez à l’hypnose. Pendant l’hypnose, l’esprit subconscient peut être programmé pour libérer la peur et l’anxiété. Une phobie de l’avion est normalement déclenchée par un événement du passé comme un vol turbulent, une expérience claustrophobe ou même un moment où un parent a exprimé sa peur de voler. En hypnose, vous apprendrez à lâcher prise.