Les impacts environnementaux du tourisme
Réservez votre voyageQuels sont les impacts environnementaux du tourisme ?
Les incidences du tourisme sur l’environnement ont fait l’objet d’une attention croissante ces dernières années.
Avec l’essor du tourisme durable et le nombre croissant d’initiatives en faveur de l’environnement, les touristes et les parties prenantes reconnaissent désormais l’importance de la gestion environnementale dans l’industrie du tourisme.
Dans cet article, j’expliquerai pourquoi les impacts environnementaux du tourisme sont une considération importante et quels sont les impacts environnementaux positifs et négatifs communément observés dans le tourisme.
Pourquoi l’environnement est si important pour le tourisme
Tout d’abord, la qualité de l’environnement, tant naturel qu’artificiel, est essentielle pour le tourisme. Cependant, la relation entre le tourisme et l’environnement est complexe. Certes, de nombreuses activités peuvent avoir des effets négatifs sur l’environnement si une planification et une mauvaise gestion du tourisme ne sont pas entreprises.
La plupart des incidences négatives du tourisme sur l’environnement sont liées à la construction d’infrastructures. Par exemple, vous trouverez des constructions telles que les routes et les aéroports. Mais aussi, vous trouverez des installations touristiques comme notamment des stations balnéaires, des hôtels, des restaurants, des magasins, des terrains de golf et des marinas. En ce sens, les impacts négatifs du développement touristique peuvent détruire progressivement les ressources environnementales dont il dépend.
Mais tout n’est pas négatif !
Le tourisme peut avoir des effets bénéfiques sur l’environnement en contribuant à sa protection et à sa conservation. C’est un moyen de sensibiliser aux valeurs environnementales et il peut servir d’outil pour financer la protection des zones naturelles et accroître leur importance économique.
Dans cet article, j’ai expliqué exactement comment le tourisme peut à la fois protéger et détruire l’environnement.
Impacts positifs du tourisme sur l’environnement
Il est vrai que les impacts environnementaux positifs du tourisme ne sont pas aussi nombreux (loin de là !) que les impacts négatifs. Malgré tout, il est important de noter que le tourisme PEUT contribuer à préserver l’environnement ! Et oui.
L’impact environnemental positif du tourisme le plus souvent constaté est la sensibilisation. De nombreuses destinations encouragent l’écotourisme et le tourisme durable, ce qui peut contribuer à éduquer les gens sur les impacts environnementaux du tourisme. Des destinations telles que le Costa Rica et la Gambie ont mis en place des initiatives d’écotourisme fantastiques. En effet, ils incitent les activités et les ressources respectueuses de l’environnement. Il existe également de nombreux parcs nationaux, réserves naturelles et zones de conservation dans le monde qui contribuent à promouvoir les impacts environnementaux positifs du tourisme.
De ce fait, les impacts environnementaux positifs peuvent aussi être induits par la prise en compte de l’environnement. Le tourisme ne peut souvent pas réussir sans l’environnement, car il en dépend (après tout, on ne peut pas partir en vacances à la plage sans plage ou faire du ski sans montagne, n’est-ce pas ?)
Bon à savoir
Dans de nombreuses destinations, des opérations ont été organisées pour des tâches telles que le nettoyage de la plage. Tout ceci, afin de préserver l’esthétique de la destination et de satisfaire ainsi les touristes. Certaines destinations sont allées plus loin et ont mis en place des restrictions quant au nombre de touristes qui peuvent s’y rendre en même temps.
Par exemple, il n’y a pas si longtemps, l’île de Borocay, aux Philippines, a été fermée aux touristes afin de lui laisser le temps de se remettre des effets négatifs du tourisme à grande échelle sur l’environnement ces dernières années. Bien évidemment, cela a été un inconvénient pour les touristes qui avaient prévu de s’y rendre. En outre, il s’agit d’un exemple positif de gestion environnementale du tourisme. Nous commençons à voir de plus en plus d’exemples de ce type dans le monde.
Les impacts négatifs du tourisme
Les impacts négatifs du tourisme sur l’environnement se produisent lorsque le niveau d’utilisation par les visiteurs est supérieur à la capacité de l’environnement à faire face à cette utilisation. Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre.
En bref, le tourisme conventionnel non contrôlé constitue une menace potentielle pour de nombreuses zones naturelles dans le monde. De cette manière, il peut exercer une pression énorme sur une zone et entraîner des impacts. Ces derniers peuvent être : l’érosion des sols, une pollution accrue, des rejets dans la mer, la perte d’habitats naturels, une pression accrue sur les espèces menacées et une vulnérabilité accrue aux incendies de forêt.
Elle exerce souvent une pression sur les ressources en eau et peut obliger les populations locales à se faire concurrence pour l’utilisation de ressources essentielles.
Je vais expliquer ci-dessous chacune de ces incidences négatives du tourisme sur l’environnement.
Épuisement des ressources naturelles
Pour continuer, le développement du tourisme peut exercer une pression sur les ressources naturelles lorsqu’il augmente la consommation dans des zones où les ressources sont déjà rares. Parmi les exemples les plus courants, on peut citer l’utilisation des ressources en eau, la dégradation des sols et l’épuisement d’autres ressources locales.
Les ressources en eau
L’industrie du tourisme surconsomme généralement les ressources en eau pour les hôtels, les piscines, les terrains de golf et l’utilisation personnelle de l’eau par les touristes. Cela peut entraîner des pénuries d’eau et la dégradation des réserves d’eau, ainsi que la production d’un plus grand volume d’eaux usées.
Dans les régions plus sèches, comme la Méditerranée, la question de la pénurie d’eau est particulièrement préoccupante. En raison du climat chaud et de la tendance des touristes à consommer plus d’eau en vacances que chez eux, la quantité utilisée peut atteindre 440 litres par jour. C’est presque le double de ce qu’utilisent les habitants d’une ville espagnole moyenne.
Source : Professeur Susanne Becken, Dr Char-lee McLennan et Kiri Stinson
L’entretien des terrains de golf peut également épuiser les ressources en eau douce.
Ces dernières années, le tourisme de golf a gagné en popularité et le nombre de terrains de golf a augmenté rapidement.
Les terrains de golf ont besoin d’une énorme quantité d’eau chaque jour, ce qui peut entraîner une pénurie d’eau. En outre, les complexes de golf sont de plus en plus souvent situés dans ou à proximité de zones protégées ou de zones où les ressources sont limitées, ce qui exacerbe leur impact.
Un terrain de golf moyen dans un pays tropical comme la Thaïlande a besoin de 1500 kg d’engrais chimiques, de pesticides et d’herbicides par an et utilise autant d’eau que 60 000 villageois.
La dégradation des sols
Les ressources terrestres importantes comprennent les sols fertiles, les forêts, les zones humides et la faune sauvage. Malheureusement, le tourisme contribue généralement à la dégradation de ces ressources. La construction accrue d’installations touristiques a augmenté la pression sur ces ressources et sur les paysages pittoresques.
Les animaux sont continuellement déplacés lorsque leurs maisons sont détruites ou lorsqu’ils sont dérangés par le bruit. Cela peut entraîner une augmentation du nombre de décès d’animaux, par exemple ceux tués sur la route. Cela peut également contribuer à des changements de comportement.
Bon à savoir
Les animaux peuvent devenir une nuisance en pénétrant dans des endroits où ils n’iraient pas (et ne devraient pas) habituellement, comme les maisons des gens. Il peut aussi contribuer à des comportements agressifs, lorsque les animaux tentent de protéger leurs petits ou de se battre pour la nourriture qui s’est raréfiée en raison du développement du tourisme.
Par ailleurs, les paysages pittoresques sont souvent détruits par le tourisme. Si de nombreuses destinations imposent aujourd’hui des limites et des restrictions quant au type et au style de développement, beaucoup n’imposent pas de telles règles. Les hôtels de grande hauteur et les bâtiments qui ne sont pas en harmonie avec l’architecture ou le paysage environnant contribuent à un manque d’attrait esthétique.
Fréquemment, les forêts subissent les effets négatifs du tourisme sous la forme d’une déforestation causée par la collecte de bois de chauffage et le défrichage. Par exemple, un touriste en trekking au Népal peut utiliser quatre à cinq kilogrammes de bois par jour !
Il existe également de nombreux cas d’érosion, les touristes empruntant le même sentier ou skiant la même pente si fréquemment que cela érode le paysage naturel. Des sites comme le Machu Pichu ont été contraints d’introduire des restrictions sur le nombre de touristes pour limiter les dommages causés.
Les ressources locales
Ainsi, le tourisme peut exercer une forte pression sur les ressources locales telles que l’énergie, la nourriture et d’autres matières premières qui peuvent déjà être rares. L’extraction et le transport accrus de ces ressources exacerbent les impacts physiques liés à leur exploitation.
En raison du caractère saisonnier de l’industrie, de nombreuses destinations comptent dix fois plus d’habitants en haute saison qu’en basse saison.
Ces ressources sont fortement sollicitées pour répondre aux attentes souvent élevées des touristes (chauffage adéquat, eau chaude, etc.). Cela peut exercer une pression importante sur les ressources et les infrastructures locales, ce qui conduit souvent les habitants à se priver pour alimenter l’industrie du tourisme.
Pollution
Le tourisme peut provoquer les mêmes formes de pollution que toute autre industrie : émissions atmosphériques, pollution sonore, déchets solides et détritus, eaux usées, pétrole et produits chimiques. L’industrie du tourisme contribue également à des formes de pollution architecturale/visuelle.
Pollution atmosphérique et bruit
Les transports aériens, routiers et ferroviaires ne cessent d’augmenter en raison du nombre croissant de touristes et de leur plus grande mobilité. En fait, le tourisme représente plus de 60 % de l’ensemble des voyages aériens.
Une étude a estimé qu’un seul vol transatlantique aller-retour émet près de la moitié des émissions de CO2 produites par toutes les autres sources. C’est-à-dire éclairage, chauffage, utilisation de la voiture,… consommées par une personne moyenne chaque année – c’est une statistique assez choquante !
Vous pouvez, vous aussi, vous amuser grâce par exemple au site de l’ADEME de calculer votre empreinte carbone. À mon avis, vous serez vite très embarrassée de constater que vos émissions sont BEAUCOUP plus élevées que ce que vous supposez…
Quoi qu’il en soit, la pollution atmosphérique due au transport touristique a des répercussions à l’échelle mondiale. Tout ceci notamment en raison des émissions de CO2 liées à l’utilisation de l’énergie dans les transports. Cela peut contribuer à une grave pollution atmosphérique locale. Elle contribue également au changement climatique.
Heureusement, grâce aux progrès technologiques dans le domaine de l’aviation, des avions et des carburants plus respectueux de l’environnement sont utilisés dans le monde entier. Même si le problème est loin d’être réglé. Si vous voulez vraiment contribuer à sauver l’environnement, la solution consiste à rechercher d’autres moyens de transport et à éviter de trop prendre l’avion.
Aussi, vous pouvez chercher des moyens de compenser votre empreinte carbone.
La pollution sonore peut également être un problème
A vari dire, la pollution sonore causée par les avions, les voitures, les bus (+ les motoneiges et les jet-skis, etc.) peut être source de gêne, de stress et même de perte d’audition pour les humains. Elle est de plus source de détresse pour la faune et peut amener les animaux à modifier leur mode d’activité naturel. Ayant enseigné pendant plusieurs années dans une université située à proximité de l’aéroport de Londres Heathrow, ce sujet a toujours suscité l’intérêt de mes étudiants et a constitué un choix populaire de sujet de dissertation.
Déchets solides et déchets sauvages
Dans les zones à forte concentration d’activités touristiques et d’attractions naturelles attrayantes, l’élimination des déchets est un problème sérieux. Bien sûr, cela contribue de manière significative aux impacts environnementaux du tourisme.
L’élimination inadéquate des déchets peut être un important facteur de spoliation de l’environnement naturel. Les rivières, les zones panoramiques et les bords de route sont des endroits où l’on trouve souvent des déchets, allant des bouteilles en plastique aux eaux usées.
De plus, le tourisme de croisière dans les Caraïbes, par exemple, contribue largement à cet impact négatif du tourisme sur l’environnement. On estime que les navires de croisière produisent plus de 70 000 tonnes de déchets chaque année.
Bon à savoir
Notons que la région des Caraïbes, qui s’étend de la Floride à la Guyane française, reçoit 63 000 escales de navires chaque année. Le fait est ceux-ci génèrent 82 000 tonnes de déchets. Environ 77 % de l’ensemble des déchets proviennent des navires de croisière. En moyenne, les passagers d’un navire de croisière produisent chacun 3,5 kilogrammes de déchets par jour, contre 0,8 kilogramme pour les personnes moins bien loties à terre.
Si la règle non écrite veut que l’on ne jette pas de déchets à la mer, il est difficile de la faire respecter en pleine mer. Dans le passé, les navires de croisière se contentaient de jeter leurs déchets en mer. Aujourd’hui, heureusement, c’est moins souvent le cas, mais je suis sûr qu’il existe encore des exceptions.
Les déchets solides et les détritus peuvent dégrader l’aspect physique de l’eau et du littoral et provoquer la mort d’animaux marins. Il suffit de jeter un coup d’œil à l’image ci-dessous. Il s’agit d’une photo prise des entrailles d’un oiseau mort. Les oiseaux prennent souvent le plastique flottant pour du poisson et le mangent. Ils ne peuvent pas digérer le plastique et une fois leur estomac plein, ils meurent de faim. Ceci n’est qu’un triste exemple des impacts environnementaux du tourisme.
Les régions montagneuses sont également souvent victimes de l’industrie du tourisme. Dans les régions de montagne, les touristes en trekking génèrent une grande quantité de déchets. Les touristes en expédition laissent souvent derrière eux leurs déchets, leurs bouteilles d’oxygène et même leur matériel de camping. J’ai entendu de nombreuses histoires à ce sujet et j’en ai été le témoin direct lors de mon ascension du Kilimandjaro.
Eaux usées
La construction d’hôtels, d’installations de loisirs et autres entraîne souvent une augmentation de la pollution par les eaux usées.
Malheureusement, de nombreuses destinations, notamment dans le monde en développement, n’ont pas de lois strictes sur l’évacuation des eaux usées. En conséquence, les eaux usées ont pollué les mers et les lacs entourant les attractions touristiques dans le monde entier. Cela nuit à la flore et à la faune de la région et peut causer de graves dommages aux récifs coralliens.
La pollution par les eaux usées menace la santé des humains et des animaux
Je n’oublierai jamais la fois où j’ai participé à un voyage scolaire pour escalader Snowdonia au Pays de Galles. L’eau qui coulait le long des ruisseaux était si claire et si parfaite que certains de mes amis nous avaient suggéré d’en boire. Qu’y a-t-il de plus pur que l’eau fraîche provenant directement de la montagne, n’est-ce pas ?
Faux.
Pollution esthétique
Souvent, le tourisme ne parvient pas à intégrer ses structures aux caractéristiques naturelles et à l’architecture indigène de la destination. Les grandes stations dominantes de conception disparate peuvent sembler déplacées dans n’importe quel environnement naturel et peuvent entrer en conflit avec la conception structurelle indigène.
Sachez qu’il y a une absence de planification de l’utilisation des sols et de réglementation de la construction dans de nombreuses destinations. Cela ainsi favorisé l’étalement des développements le long des côtes, des vallées et des routes panoramiques. Ce mitage comprend les installations touristiques elles-mêmes et les infrastructures de soutien telles que les routes, les logements des employés, les parkings, les aires de service et l’élimination des déchets. Cela peut rendre une destination touristique moins attrayante et contribuer à une perte d’attrait.
Impacts physiques du développement touristique
Impacts du développement du tourisme
Alors que l’industrie du tourisme elle-même a un certain nombre d’impacts environnementaux négatifs. Il existe également un certain nombre d’impacts physiques qui découlent du développement de l’industrie touristique. Il s’agit notamment de la construction de bâtiments, de marinas, de routes, etc.
Activités de construction et développement des infrastructures
Le développement d’installations touristiques peut impliquer l’extraction de sable, l’érosion des plages et des dunes de sable et la perte d’habitats pour la faune et la flore.
Le touriste ne voit souvent pas ces effets secondaires du développement touristique. Cependant, ils peuvent avoir des conséquences dévastatrices pour l’environnement. Les animaux peuvent être déplacés de leur habitat et le bruit de la construction peut les perturber.
Je me souviens avoir lu il y a quelque temps (mais je n’arrive pas à trouver où) que pour développer la station balnéaire de Kotu en Gambie, une énorme partie du littoral a été démolie afin de pouvoir utiliser le sable pour la construction. Cela aurait inévitablement eu de graves conséquences pour la faune et la flore vivant dans la région.
Déforestation et utilisation intensifiée ou non durable des terres
La construction d’hébergements et d’installations dans les stations de ski nécessite souvent le défrichage de terrains forestiers.
Des terres peuvent également être défrichées pour obtenir des matériaux utilisés pour la construction de sites touristiques, comme le bois.
De même, les zones humides côtières sont souvent asséchées par manque de sites plus appropriés. Des zones qui abriteraient un large éventail de flore et de faune sont transformées en hôtels, parkings et piscines.
Développement des ports de plaisance
La construction de marinas et de ports peut de plus contribuer aux impacts environnementaux négatifs du tourisme.
Le développement des marinas et des brise-lames peut entraîner des modifications des courants et des côtes.
Ces changements peuvent avoir de vastes répercussions, allant des variations de température aux taches d’érosion sur l’écosystème au sens large.
Récifs coralliens
Les récifs coralliens sont des écosystèmes marins particulièrement fragiles. Ils souffrent dans le monde entier des développements touristiques basés sur les récifs et de l’activité touristique.
Il est prouvé que l’aménagement du littoral a divers impacts sur les coraux. L’augmentation des sédiments dans l’eau peut affecter la croissance. Le piétinement par les touristes peut endommager ou même tuer le corail. L’échouement des navires peut racler le fond de la mer et tuer le corail. La pollution due aux eaux usées peut avoir des effets néfastes.
Tous ces facteurs contribuent au déclin et à la réduction de la taille des récifs coralliens dans le monde. Cela a ensuite un impact plus large sur la vie marine et l’écosystème mondial, car de nombreux animaux dépendent du corail comme habitat et source de nourriture.
Impacts physiques des activités touristiques
Le dernier point qui mérite d’être mentionné lors de l’examen des impacts environnementaux du tourisme est la manière dont les impacts physiques peuvent se produire en raison des activités touristiques.
Cela inclut le piétinement, l’ancrage, la croisière et la plongée. Plus ces activités sont nombreuses, plus les dommages causés sont importants. Naturellement, cela s’aggrave dans les zones de tourisme de masse et de surtourisme.
Piétinement
Les touristes qui empruntent sans cesse le même sentier piétinent la végétation et le sol, ce qui finit par causer des dommages pouvant entraîner une perte de biodiversité et d’autres impacts.
Ces dommages peuvent être encore plus importants lorsque les visiteurs s’écartent fréquemment des sentiers établis. C’est le cas au Machu Pichu ainsi que dans d’autres destinations et attractions bien connues, comme je l’ai expliqué plus haut dans ce billet.
Le mouillage, la plongée sous-marine, la navigation de plaisance et les croisières sont quelques-unes des activités qui peuvent entraîner une dégradation directe des écosystèmes marins tels que les récifs coralliens. Comme je l’ai dit précédemment, cela peut avoir un effet d’entraînement important sur l’écosystème environnant.
Altération des écosystèmes par les activités touristiques
Les habitats peuvent être dégradés par les activités de loisirs touristiques.
Par exemple, l’observation de la faune peut entraîner un stress pour les animaux et modifier leur comportement naturel lorsque les touristes s’approchent trop près.
Les impacts environnementaux du tourisme : Conclusion
Comme je l’ai expliqué tout au long de ce billet, le tourisme a une série d’impacts environnementaux. Si certains sont bons, la majorité sont malheureusement mauvais. La réponse à bon nombre de ces problèmes se résume à une planification et une gestion prudentes du tourisme et à l’adoption des principes du tourisme durable.
Bonjour Ambassa, merci pour ce retour et ravie que cet article, que cet article vous plaise.
TRes instruictif et tres interessant pour le developpement local au niveau des CTD